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Le Monde du Jeu
19 janvier 2008

[Arkeos] Un Zil soit il !

Un Zil soit il !
L'expédition avait quitté Wanachasie par camion et avait route jusqu'à un petit village. L'expédition était composé d'un archéologue français Nicolas Duval, un archéologue américain Kevin Johnson, ayant pour assistant un dénommé Marcus Keller, et enfin un archéologue allemand, Einrich Mohle. Ce dernier était accompagné par six militaires allemands. Il y avait aussi une journaliste du nom de Miss Baker, Monsieur Zuresh, un autochtone de la région, leur guide, Monsieur Valin. L'expédition avait engagé une vingtaine de porteurs. Ils durent laisser les trois camions au village, et continuer leur route à l'ouest à pied. Ils arrivèrent au bout de quatre jours non loin d'une cascade. Ils y établirent leur campement. Les porteurs et trois des militaires restèrent au campement alors que les trois autres accompagnaient Mohl. Après s'être éloigné de ce point d'eau, un des archéologues découvrit des blocs de pierre recouvert par des lianes. Après avoir dégagé la voie à la machette, il entreprit le mécanisme d'ouverture de la porte de pierre en actionnant différents blocs de pierre autour de l'embrasure de celle-ci. Ils pénètrèrent dans une salle faiblement éclairé par un puits de lumière, le sol était couvert de mosaiques, des bas reliefs et des panneaux de bois ouvragés ornaient l'endroit. Des colonnes semblaient soutenir une sorte de mézanine en bois, mais aucun moyen de se rendre à l'étage n'était visible. Au fond de la salle, un autel de pierre se trouvait sur lequel était posé des coffres en bois sculptés. Les archéologues prirent des précautions mais les coffres de bois s'effritèrent à leur contact tombant en poussière par le passage du temps. Une dizaine d'objets étaient présent dont des statuettes et des objets emballés dans des linges. Quelques uns des objets dont un de forme cylindrique furent remis dans des coffrets portés par deux des militaires accompagnant Mohl. Puis tout se passa très vite des coups de feu retentirent, des ordres en allemand furent aboyés. Mohl accompagné de deux militaires s'engagèrent dans la sortie alors qu'un des militaires de haute stature et athlétique se tenait devant l'entrée.
Ritter02Cet allemand à la trentaine portait un lüger à la ceinture, des vêtements militaires ainsi qu'un grand manteau de cuir. Il avoisinait bien les un mètre quatre vingt dix pour une centaine de kilos de muscles. Il arborait un visage carré, des yeux bleus encadrés par des cheveux blonds. Actuellement, il foullait la salle du regard, sans arme à la main. Trois corps gisaient au sol près de l'autel, ceux des deux archéologues et de l'assistant. Miss Baker, la journaliste âgé d'une vingtaine d'années faisait dans les un mètre cinquante cinq, des cheveux auburn encadraient ses yeux verts alors qu'elle se mouvait dans sa tenue de baroudeuse. Elle décida de se mettre à l'abri derrière une colonne. Monsieur Zuresh un homme d'une trentaine d'années de haute stature et corpulence égale à celle de l'allemand gardant à l'entrée se mit à l'abri aussi. Un turban surmontait son crâne chauve, et sa barbe fournie. A la ceinture, il portait deux dagues aux lames courbes dans leurs fourreaux. Monsieur Valin, leur français guide portait une tenue de chasse ainsi qu'une machette et un fusil de chasse scrutant la salle de ces yeux bleu perçants. Enfin un des "ouvriers" appelé Gordon, mais qui était un anglais à la trentaine arborant des yeux verts et une fine moustache lui aussi d'un grand gabarit s'était mis à l'abri aussi. La journaliste s'approchant ensuite des corps remarquant que les deux archéologues avait le front percé d'une balle, l'assistant était vivant, il faisait le mort en restant couché. Alors que le militaire allemand s'approchait de Gordon, celui-ci entendit un bruit derrière lui, tourna la tête, puis accéléra le pas et sauta au sol. Une déflagration se fit entendre secouant l'édifice. Des éboulis obstruèrent l'entrée par l'explosion d'une grenade qui venait d'être jeté. L'allemand cria : "Einrich, treulos !" Alors que Zuresh s'empara de ce qui restait d'objets pour les mettre dans son sac, Gordon se jeta sur l'allemand pour le saisir. Celui-ci le fit lâcher en le repoussant et commençant à scruter les environs pour trouver une échappatoire comme des pierres de l'édifice tombait du plafond obligeant toutes les personnes présentes à esquiver ces chutes dangereuses. Le chasseur reçut un bloc de pierre sur l'épaule accusant le coup avec une grimace. Voyant que l'allemand ne cherchait pas à lui nuire, Gordon commença à escalader une colonne, Valin en fit de même de son côté. Zuresh sauta pour s'aggriper à une liane dépassant de la mézanine en bois, mais celle ci céda faisant pleuvoir sur lui de la terre. Après s'être hissé avec une traction, Valin aperçut des crânes disséminés sur le pourtour de la mézanine. Le bois sur lequel il reposait semblait précaire, celui ci préférer à commencer à redescendre. Pendant ce temps Miss Baker avait lancé un "help me !" et c'est l'allemand qui s'approchait. La journaliste avait en effet découvert qu'une dalle de la mosaïque semblait laisser passer la poussière en dessous d'elle, et elle essayait de la déplacer avec l'assistant. La dalle fut déplacé rapidement avec l'aide de l'allemand. Gordon se déplaçait sur la mézanine précaire. La dalle déplacé révéla un tunnel plongé dans le noir. Après avoir lancé un appel aux autres, Zuresh s'engoufra dans ce tunnel étroit pour sa stature et corpulence, suivi de Miss Baker, de l'assistant, de l'allemand, puis de Gordon. Valin s'y était engouffré aussi mais était parti dans la direction opposé à Zuresh. L'hindou arriva bientôt à ce qu'il sentit être un cul de sac grâce à ses mains, ils durent donc faire demi tour, la journaliste ayant allumé son briquet pour avoir un peu de lumière. Le tunnel semblait s'élargir et prendre deux directions, ils empruntèrent celle de droite alors que Valin prenait celle de gauche. Ils arrivèrent devant un mur d'eau qui tombait devant l'ouverture d'où filtrait la lumière du jour. Ils étaient sûrement devant la chute. L'allemand saisit la ceinture de Gordon et le poussa en avant en disant : "Regarde !" mais le sol était glissant, ils furent entraînes ainsi que les autres tombant d'une douzaine de mètres de haut alors qu'au moment même Valin tombait lui aussi entrainé par le sol glissant mais d'un peu moins haut. Tous se hissèrent sur la berge, Zuresh aidant l'assistant, Gordon aidant Valin, ces deux personnes ne savant pas nager. Le dialogue s'engagea alors. Les objets récupérés étaient d'après Zuresh des zils, des sortes de porte -bonheur. Miss Baker interrogea Marcus l'assistant sur les recherches menés et ceux qui les avaient trahis. Elle posa des questions aussi à Ritter l'allemand qui les accompagnait. Celui-ci lui répondit qu'Einrich avait un intérêt à récupérer ces objets pour un but militaire. Ils allaient devoir grimper pour rejoindre leur campement qui se trouvait en haut de la chute. Miss Baker s'entretint en allemand avec Ritter. Après s'être séché, Valin et Ritter était monté aux arbres pour couper des lianes, pour en faire des cordages de fortune. Au bout de quelques heures de marches, ils réussirent à rejoindre ce qui restaient de leur campement. En effet, celui ci était sans dessus dessous. Une vingtaine de corps gisaient au sol, ceux des porteurs, les corps criblés de balles. Alors que Valin allait vomir derrière un buisson, Ritter inspecta le campement pour trouver des vivres et tout ce qui pouvait être utile. Ils constatèrent que leurs sacs avaient été fouillés et que leur argent leur avait été pris. Dans la grande tente, la carte ainsi que les notes des archéologues avaient été dérobés. Ils reprirent la route après une nuit de sommeil suivant le même chemin qu'ils avaient empruntés, les fuyards empruntant la même route. Ils arrivèrent au village de cinq cents âmes où ils avaient laissé leurs camions, ils n'en restaient que deux, et il n'y avait pas de clé. Gordon après avoir relâché les fils et plusieurs tentatives réussit à faire démarrer l'un des camions, ils chargèrent des bidons d'eaux et d'essence de l'autre camion dans le leur. Ils prirent la route sans tarder, roulant sans relâche ne faisant pas de haltes dans les relais sur le chemin. Le petit groupe pénétra enfin dans la ville de Wanachasie en fin de matinée, ils décidèrent de se rendre à la gare pour se renseigner et ensuite à un aérodrome. Ils apprirent qu'il y avait un train tous les deux jours pour Bombay et que le prochain partait aujourd'hui à 18 h. Pour l'aérodrome, les vols n'étaient que toutes les semaines. Miss Baker envoya un télégramme. Ils décidèrent d'aller vendre le camion pour pouvoir s'acheter des billets de train étant sans le sou. Ritter parla avec Zuresh de ses armes traditionnelles, il pratiquait le kuttuwaraissai. L'allemand répondit qu'il connaissait et pratiquait le kalaripayat. Alors qu'il reprenait la route, guidé par Zuresh pour se rendre au marché, une ford T les dépassa, sur leur droite, le canon d'une mitraillette passant par la fenêtre. Gordon tenta d'esquiver le tir en donnant un coup de volant, mais le pneu éclata sous le tir le faisant percuter une charette posé sur la gauche de la rue. Gordon descendit s'abritant derrière la porte, et sortit son arme. Zuresh descendit lui aussi s'abritant derrière la charette suivi de Valin. Ritter écarta la bâche et sauta dans la rue à la droite du camion et commença à courir vers la ford T qui poursuivait sa route. Un autochtone en descendit et fit feu de nouveau en direction de Gordon et de Ritter. Gordon fut protégé par la portière alors que l'allemand esquiva le tir. Miss Baker fit feu à l'aide de son pistolet de poing vers l'ennemi et fit mouche. Ritter accéléra le pas alors que l'indien dirigeait son arme vers lui et le frappa au plexus. L'homme s'écroula net au sol. La ford T démarra poursuivant sa route, Zuresh courant à sa suite sauta sur le toit constitué par une capote en cuir. Valin épaula son fusil pointant vers le chauffeur et fit mouche. Le véhicule percuta un mur alors que Zuresh sautait du véhicule. Miss Baker s'approcha de l'homme à la mitraillette, mais celui ci était mort. Ritter s'empara de la mitraillette et d'un collier. Ils s'engoufrèrent sous la houlette de Zuresh qui leur disait de ne pas traîner ici. Ritter montra le collier récupérer et apprit que c'était des indépendantistes qui voulait que leur pays retrouve leur liberté et indépendance. Ils se rendirent à une boutique de commerce d'antiquités. Zuresh voulait vendre quelques uns des objets qu'il avait récupéré pour qu'ils puissent s'acheter leurs billets. Le commerçant était anglais et vendait quelques mobiliers anglais en plus de quelques antiquités. Il ne voulait acheter que 120 livres la statuette en ivoire. Zuresh lui expliqua l'histoire de l'objet car le commerçant ne sembla rien y connaître demandant 240 livres. Le commerçant accepta de donner 200 livres. Alors qu'ils partaient, Ritter se fit oublier leur laissant un peu d'avance. Il demanda au commerçant de lui donner la statuette contre la mitraillette. Celui ci répondit qu'il ne prenait et ne vendait pas d'arme. L'allemand rétorqua que cet objet portait une malédiction et qu'un malheure allait le frapper s'il ne lui donnait pas. Le commerçant étant récalcitrant, l'allemand réussit à le convaincre à l'aide d'arguments percutant. Ses compagnons de fortune étant retourné sur leur pas après avoir entendu un cri, virent le commerçant avec un oeil au beurre noir. Ritter répondit qu'il avait racheté la statuette contre la mitraillette. Zuresh demanda à ce qu'il lui donna la statuette, Valin menaça Ritter de sa machette en pleine rue de rentrer dans le magasin mais celui ci refusa aux deux demandes. Ils décidèrent d'aller prendre leur billet à la gare et qu'ils ne paieraient pas celui de Monsieur Ritter. Alors qu'ils surveillaient le train, jusqu'à l'heure d'arrivée et de départ du train, ils n'aperçurent aucun allemand et décidèrent de prendre le train tout de même. Ils arrivèrent à Bombay, aucune trace d'Einrich à l'hôtel où ils étaient descendus avant de se rendre à Wanachasie. Marcus les mit en relation qui était Monsieur Miles était la personne qui avait financé l'expédition et il était prêt à leur apporter une aide financière pour la récupération des reliques dont il était le légitime propriétaire s'ils poursuivaient les voleurs. Ils télégraphièrent à l'aérodrome de Wanachasie, et apprirent que des allemands avaient pris un avion privé pour la destination du Japon. Ritte rétorqua que c'était un pilote du Drachar et qu'il a bien pu les déposer ailleurs. Apparemment Einrich entretenait une correspondance avec Johnson peut être que l'adresse postal pouvait les mener à Einrich si elle n'était pas fausse. Ils décidèrent donc de prendre un vol avec une correspondante à Saint Petersboug pour l'allemagne après que Gordon et Miss Baker ait télégraphié un message. D'ailleurs, ce fut suite à ce que Ritter avait chuchoté à l'oreille de la jeune journaliste. Les jeux olympiques allaient d'ailleurs bientôt se dérouler en allemagne. Allaient ils retrouver la piste d'Einrich ? Est ce que ce séjour en allemagne se déroulera-t-il sans ennui ? Retrouveraient ils les Zils ? S'il fallait faire un pronostic, certains diraient qu'ils faudraient que la chance soit de leur côté. Mais il faudra attendre un peu pour le savoir ...

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