A la poursuite de la connaissance ou d'un fuyard
Les jeunes aventuriers étaient rentrés sain et sauf à l'académie de leurs périples. Ils avaient à peine posé leurs affaires et commençaient à conter leurs aventures aux autres étudiants de l'académie, que Maitresse Sael les convia ainsi qu'un autre étudiant prénommé Bran. Bran expliqua à Edrukor succintement qu'il avait du combattre deux malandrins, ainsi qu'un orque, et que c'était lors de son voyage, qu'il avait découvert l'existence de Sunie et avait décidé de la prier. Maitresse Sael leur remit à tous une fiole aux vertus curatives en vue de leur future voyage, elle les amena jusqu'à maitre Hassoun.
Celui-ci voulait qu'ils se rendent dans un premier temps à Haressam, une ville se situant à l'est près de la frontière du Calimshan. La caravane s'y rendant partait dans deux jours. Là bas, ils devraient porter un manuscrit pour la bibliothèque, un livre en échange, de ce qu'il avait commandé. Par la suite, ils devraient se rendre plus au sud en longeant la foret de Mir, près des marécages, pour y rencontrer une tribu d'arachnéa amicale, pour y acheter de la soie et du poison pour l'académie. C'était le pacha Salim El Jalim qui serait le contact pour la bibliothèque. Une bourse leur fut remise pour payer le voyage, mais aussi pour faire quelques achats une fois à terre à Port Calim. Après avoir fait les échoppes, ils se rendirent au caravane sérail pour y dormir dans l'attente du départ. Leur voyage se déroula sans encombre et dura trois dizaines quand ils arrivèrent enfin en vue d'Haressam ...
Ils se rendirent directement au palais du Pacha où les gardes les annoncèrent. Le pacha semblait soucieux et leur demanda de rattraper un fugitif, un criminel qui sévissait dans la ville, il avait été blessé mais avait réussit à fuir en direction du nord. Cette personne était un traitre du nom d'Ashark ou Menark d'après les dires du pacha, et celui ci se releva peu coopératif lorsque Bran voulut le questionner à ce sujet. Le pacha était agressif et nerveux, et il ne semblait en aucun cas possible de refuser sa demande. Ils apprirent d'un marchand où se trouvait le village, il en venait et il y avait acheté une armoire. Le groupe obtempéra à sa demande et se rendit dans le nord vers le village se trouvant à deux jours de marche où il était supposé s'etre caché. Chemin faisant, se fiant à leur sens de l'orientation, nos aventuriers se mirent en route. Alors qu'ils marchaient d'un bon pas, Ieliena remarqua quelque chose de suspect avertissant ses compagnons, Edrukor se retourna et vit une sorte de lézard piège aux bras courts derrière lui, bondir au dessus de lui. N'en attendant pas plus, le demi orque pourfendit la créature de sa hache. Le reste de ses congénères se trouvant à moins d'une dizaine de mètres passèrent à l'attaque, deux des trois restant était armé d'une arbalète. Ieliana tira vers un de ces homme lézards qui se dirigeait vers elle mais manqua son tir. Jawen s'était déplacé de quelques pas et tira à l'arc vers un des homme lézards qui avait armé son arbalète pour faire feu. Bran déroula son fouet de soie et s'approcha à mi distance du second et tenta de le désarmer avec son fouet mais sans y parvenir. Ieliana allait etre frappé par l'ennemi quand Edrukor chargea pour s'interposer et pourfendre l'impudent. Jawen essuya un tir d'arbalète mais riposta avec succès avec son arc. Bran lacha son fouet alors que la créature s'avançait et sortit son épée qu'il abattit vers celle ci. Des doigts d'Ielenia fusèrent un projectile magique frappant une des créatures encore vivante alors qu'Edrukor venait preter main forte à ses camarades abattant les derniers survivants. Ils reprirent leur route, Bran avait posé une de ses mains sur son bras blessé pour le soigner en adressant ses prières à Sunie. Ils arrivèrent en vue de collines rouge et semblait etre perdu. Qui plus est, une tempete se levait. Alors qu'il cherchait un abri, l'un d'eux repéra deux silhouettes près d'un chariot. Un vieil homme et un jeune homme essayait de réparer leur chariot qui avait une roue cassée. Après s'etre présenté, le vieil homme leur dit de les suivre afin qu'il les mène à l'abri dans leur village, celui qu'il recherchait. Après 20 à 30 minutes de marche, ils arrivèrent en vue d'un batiment et s'y engouffrèrent. Le vieil homme se présenta comme Kalazho, sa femme Lem, ses deux enfants agés de 10 et 15 ans s'appelaient Frem et Tristan. Ils étaient arrivés à Vashesjtir, et se trouvaient dans ce qui servaient de salle commune. Briska par la couleur de sa peau n'était pas originaire du coin tenait l'établissement. Un homme endormi par l'alcool avait le visage affalé contre une table. Ils apprirent que les personnes avisées du village était le vénérable qui s'occupait d'enseigner aux enfants, et une ermite vivant dans les bois qui fabriquaient des onguents. Bran demanda à se laver et une pièce lui fut indiquée. Après avoir mangé, ils prirent du repos en allant se coucher dans le dortoir en compagnie de Briska. Le lendemain, ils virent l'homme endormi, Drik, pelletait les rues du village pour déblayer d'un geste mécanique et morne. Ils l'interrogèrent sur l'éventualité d'un voyageur qui serait passé, mais ils étaient les premiers qu'ils voyaient. Il s'offusqua quand Bran lui demanda les raisons de son penchant pour l'alcool. Ils se rendirent sur ses indications près de la foret, Jawen trouva le sentier qu'il fallait emprunter, et découvrirent dans une clairière le vénérable qui enseignait aux enfants les baies qu'ils fallaient cueillir et celles à évitér. L'ermite passerait demain soir, il fallait éviter de la déranger sans bonne raison en sa demeure. Ils apprirent que le marchand qui passait de temps en temps au village se nommait Dergan, et le menuisier qui avait fabriqué l'armoire Gerek. L'homme à la quarantaine se mit en colère lorsqu'ils vinrent pour lui parler, il le dérangeait en plein travail. Bran demanda s'il pouvait faire une commande pour que Gerek réalise un meuble portant le symbole de sa divinité. Gerek dit qu'il fallait que Bran parle au maire pour savoir si cela ne dérangeait pas d'offrir ce meuble avec le symbole d'un culte religieux.
Le maire se trouverait à la salle commune lors du repas du midi ce qui fut le cas en effet. Le jeune paladin reçut pour réponse du bourgmestre surnommé Yann le couronné à cause des cheveux qui lui restait en cercle autour du crane que cela ne posait aucun problème. Le surnom leur avait été donné par Briska. Briska donna les directives à deux femmes, Zasheda et Jasmal pour aider au repas. Une petite fille demanda à Jawen qui il était, elle était avec un petit garçon. Elle parla d'une femme jolie du nom d'Iena. Cela attira l'attention Bran qui s'empressa d'aller lui parler. Il lui parla de sa déessa, mais elle dit qu'elle vénérait la nature et qu'elle tirait des pouvoirs de celle ci. Ils se rendirent ensuite à la ferme de Kalezho qui se trouvait près d'un bassin d'eau. Ils apprirent qu'il n'y avait pas de cachette possible, près du bassin. Ils n'avaient trouvé qu'une bete morte près du bassin, il y a une dizaine d'années. Le chemin pour se rendre chez l'ermite se trouvait près du moulin non loin de la foret qui bordait la rivière. Ils décidèrent de s'y rendre. Le moulin avait la particularité d'etre à vent et à aube. Ils frappèrent à la porte et n'eurent aucune réponse. Ils y entrèrent et trouvèrent des piles de bois empilés, et une scie étrangement agencé. Ils montèrent à l'étage et trouvèrent des sacs empilés. Au dernier étage se trouvaient des outils pour la moisson ainsi que quelques armes. Ils pénétrèrent dans la foret et trouvèrent la bicoque de l'ermite. Après avoir frappé à la porte, ils n'eurent aucune réponse, Jawen regarda à la fenètre et ne vit que les grands yeux d'une chouette le fixaient. Ils décidèrent de retourner au village et parlèrent avec Briska de leur visite du moulin, ils apprirent que les armes avaient été forgés par Oplhan le forgeron. Ils passèrent la nuit avec les ronflements de Briska. Au petit déjeuner, Ieliena annonça qu'elle avait surpris le fils de Kalezho volait de la nourriture dans la réserve et s'enfuirent à sa vue. Jawen annonça qu'il avait parlé avec un chasseur, qui lui avait indiqué l'existence d'une grotte près des montagnes et lui avait expliqué comment s'y rendre. Après quelques heures de marche, ils arrivèrent en vue de l'endroit, l'un d'eux aperçut la croupe d'un animal, un chameau. Mais en s'approchant de plus près, ce chameau était trop grand pour sa taille et d'un pelage noir malsain. Alors que Jawen s'approchait pour voir s'il y avait quelqu'un dans la grotte, le chameau le frappa violemment en pleine poitrine de ses sabots. Edrukor passa à l'attaque en compagnie de Jawen alors qu'Ielenia tirait une flèche avec son arc. Le chameau exhiba des dents de travers machant de la viande, chose peu commune pour un chameau dit normal. Bran n'intervint pas dans le combat. Edrukor donnait des coups puissants, mais essuyait à son tour des morsures de l'animal. Jawen réussit à placer une attaque en se positionnant derrière. Ieliena tira un projectile, et Bran posa sa main sur l'épaule pour refermer légèrement une des nombreuses blessures d'Edrukor en adressant une prière silencieuse de Sunie. Au troisième coup de hache d'Edrukor qui était devenu enragé, la bete s'effondra. Le demi orque but une fiole refusant celle de Bran. Jawen fouilla la grotte ainsi qu'Edrukor. Ils découvrirent le reste d'un torse non identifiable. Plus loin, de la terre remuée, et après avoir creusé, d'autres cadavres, ceux du garde du pacha vu leur vetement. La grotte avait deux renfoncements où se dissimulait. Près de l'un d'eux, Edrukor trouva un bouclier cabossé portant le symbole de la garde du pacha. Jawen avait trouvé un filet de sang qui menait des cadavres vers l'extérieur mais la piste se perdait ensuite. Ils décidèrent de rentrer au village, Edrukor arborant le bouclier au bras. Qu'allait il se passer ? Le loup blessé allait il sortir du bois ? Etaient ils encerclés par la meute ? ...

Sunie en est témoin, rien n'est plus beau que de tenir en haleine son auditoire alors qu'ils sont suspendus à vos lèvres pour entendre la suite ...

[Faerun] A la poursuite de la connaissance ou d'un fuyard

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