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Le Monde du Jeu
2 octobre 2006

[Exalted] Un Royaume en péril

CorwinUn homme aux yeux verts dont la longue chevelure sauvage tressées encadrait son visage se déplaçait d'un pas leste dans les forêts. Une barbe fournie ornait son menton. Son regard à l'éclat vif semblait constamment en mouvement scrutant les environs autour de lui. C'est un homme au visage agréable à regarder malgré son attitude sauvage. Mais ce qui frappait le plus, c'était la robustesse émanant de lui. On avait l'impression qu'il était taillé dans un roc et qu'il pouvait essuyer des tempêtes. Il était vêtu du strict nécessaire, une sorte de manteau de cuir reposait sur ses épaules, d'un pantalon de cuir et de bottes. Le manteau était ouvert et révélait un torse nu recouvert de tatouages et il en était de même pour les bras dont les poignets étaient ornés de bracelets. Il ne semblait porter aucune arme. L'homme arriva en vue de l'entrée d'une grotte et y pénétra.
Corwin dans sa visite habituelle de sa grotte perçut un malaise au sein de celle-ci, comme une odeur étouffante. Dans la journée arriva la seule autre personne au courant de la présence de la grotte où se rendait régulièrement Corwin, c'était une personne dont il avait fait connaissance lors d'une rencontre fortuite, William, un artiste cotôyant le monde dit civilisé. Dans la journée, cette connaissance arriva dans la grotte, le visage blême. Ce jeune homme avait l'habitude de porter des vêtements aux couleurs chatoyantes, qui était très tape à l'oeil pour Corwin. Notre jeune artiste était porteur de mauvaises nouvelles. En effet, un village du royaume de son souverain avait été détruit par une source inconnue. Il n'y avait plus âme qui vive. Corwin dit que les problèmes de la civilisation lui importait peu, mais demanda néanmoins de savoir si la faune et la flore avait été affecté car il avait senti un profond malaise quand il était venu dans la grotte ce matin. William lui répondit par l'affirmative. Sur cette réponse, l'artiste dit qu'il allait porter la réponse à son souverain et réunir une équipe ainsi que des chevaux pour voyager à l'est de la capitale pour aller jusqu'à ce village déserté. Il reviendrait une fois près rechercher Corwin quand le moment serait venu de prendre la route.
Notre artiste une fois revenu à la capitale dit qu'une de ses connaissances pourraient enquêter sur cet étrange phénomène qui avait frappé ce village mais qu'il aurait besoin de constituer d'une équipe. Il demanda donc si le capitaine et son second pouvait l'accompagner dans cette entreprise. Le second de la milice se prénommait Willbur, un homme squelettique de corpulence aux joues creusés, à la chevelure coupé au bol habillé d'une tunique blanche à motif rouge par dessus laquelle il portait un plastron. Une épée pendait à son flanc, d'ailleurs, on se demandait comment un homme normal aurait pu la soulever. Quand au capitaine de la milice, Uther, son visage était couturé de cicatrices de guerre encadré par une chevelure mi longue blanche. Il était vêtu d'une sort de demi plaques, et portait des gants ainsi qu'une énorme épée à deux mains qui devait être encore plus lourde à manier que celle de son second. Le souverain accepta sa requête mais dit qu'il avait une personne à ajouter à cette équipe. Il claqua des doigts et quelques minutes plus tard, un serviteur revint avec un jeune homme. Il avait une longue chevelure châtain jusqu'au bas du dos qui se balançait au rythme de ses pas. Une cape ceignait le côté droit de sa personne sous laquelle on pouvait voir un manteau de cuir ainsi qu'un pantalon marron. Cette personne était Vathar, apparemment, une personne que le souverain considérait digne de confiance. Le souverain demanda à ce que William lui amène Corwin afin de le rencontrer pour le banquet de ce soir. L'artiste partit donc à bride abattue suivi par le second de la milice alors qu'il avait dit qu'il pouvait y aller seul. Pendant ce temps là, les autres membres de l'équipe s'affairait à prépare leur équipement et les vivres pour leur futur voyage.
Arrivé à la grotte, William fit part de la requête du souverain à Corwin de le rencontrer. Malgré ses réticences à cotoyer cette civilisation, notre ermite finit par accepter en demandant à William s'il était venu seul. Ce à quoi répondit l'artiste par l'affirmative.
A la capitale, l'ouverture du banquet eut lieu à leur retour dans le palais du souverain. C'était une grande cérémonie pompeuse avec tout le fratras de l'opulence de la richesse qui sied à ce genre d'évènements. Corwin resta à l'écart lors du banquet alors que William profitait largement de ce faste avant leur futur départ. Le second de la milice entreprit de faire la cour à la fille du souverain, Myriam en s'entourant d'une aura radieuse pour augmenter ses chances. Mais c'est plutôt lui qui tomba sous le charme et acceptait toutes les requêtes qu'elle lui demandait comme lui apporter à boire. Le capitaine vint à la rencontre de son second pour lui dire de se tenir, mais tomba lui aussi sous le charme de la fille du souverain. Le souverain arborait un masque de mine réjoui lors de ce banquet mais ceci ne servait qu'à cacher l'anxiété qu'il avait sur l'avenir de son pays. Corwin prit une cuisse de poulet qu'il croqua à pleine dent sans autre forme de cérémonie. Un marchand dit à Corwin que Myriam faisait tourner les têtes. D'ailleurs, le souverain du royaume voisin voulait faire un mariage entre elle et son fils. Il termina en disant que la beauté créera des pertes. Vathar un peu plus loin mangeait de la même façon que Corwin mais de façon un peu plus sale.
Un peu plus tard, Corwin fut présenter au souverain qui ne fut pas très éloquent malgré les tentatives du monarque à entretenir la conversation. Il se contenta de répondre au strict minimum, il eut la même attitude avec ses autres compagnons de route qui tentèrent de faire connaissance. L'ermite dit aux autres qu'on partirait à l'autre et sortit du palais pour aller dormir sur une branche massive d'un des arbres anciens de la cité verdoyante. Quand à William, il lut les étoiles à Myriam comme elle lui avait demandé peu de temps auparavant. Le lendemain à l'aube, l'artiste décida d'aller voir le vieil érudit de la bibliothèque qui lui avait parlé lors du banquet pour obtenir quelques renseignements supplémentaires avant leur départ. Il avait appris qu'un ancien temple se trouvait à une journée de marche du village déserté plongé dans une sorte de pénombre. Dans un dédale de rayons de livres qui semblaient de moins en moins rangé alors qu'on s'enfonçait parmi eux, le vieil érudit montra un énorme volume que William demanda au vieil homme de lire pour lui et d'envoyer un coursier au village avec les renseignements. Le livre était une sorte de journal de bord qui relatait la guerre sainte. Après que William les eut rejoint, la petite troupe se mit en route à l'aide d'une carte remis par le vieil érudit qu'il confia à Vathar qui leur servirait d'éclaireur.
Au fur et à mesure du voyage, plus Corwin s'approchait de la destination, plus son corps lui semblait lourd. Alors qu'ils étaient à une journée du village, l'horizon semblait devenir très sombre. Arrivés à destination, les chevaux s'arrêtèrent net avant une zone noircie qui délimitait le village, ne voulant pas aller plus loin. Ils durent se résoudre donc à les attacher hors du village. L'herbe sous leurs pas était comme brûlé, sèche et cassante. Les pierres des bâtiments étaient noires, comme couverte de suite. Il était pourtant midi et on aurait cru être au crépuscule. Willbur entreprit de fouiller le sol, et ne fit que déranger de la vermine. Corwin avait la sensation que l'endroit était vide, comme mort, une sorte de néant. Alors que le capitaine, son second et William fouillait l'intérieur du village. Vathar accompagné de l'ermite firent le tour du village. Après avoir fait le tour, Corwin informa que la source de cet ombre n'était pas le village lui même mais un point situé derrière le village plus loin en direction de ce qui restait d'un bois. Le village n'était qu'englobé par le rayon de cet ombre et n'en était pas l'épicentre. Il ajouta qu'on devrait s'y rendre à pied car les chevaux ne voudront pas s'y rendre. Le petit groupe remarqua lors de leur avancée que le soleil semblait fixe comme suspendu dans sa course, et qu'un silence total régnait, seul le bruit de leurs pas se faisait entendre.
Après une demi journée de marche, ils arrivèrent en vue d'une lisière d'arbres morts aux formes grotesques évoquant de vagues silhouettes prédatrices entouré de ronces. Armés de leurs épées, le capitaine et son second se frayèrent un chemin suivi par le reste de la troupe. Ils sortirent bientôt du bois mais la direction dans laquelle ils regardèrent les ombres semblaient s'éclaircir. Or ils cherchaient l'endroit le plus sombre, peut être là où se trouvait cet ancien temple. Ils firent demi tour et créèrent un second chemin dans le bois d'arbres morts. Le soleil ne semblait s'être déplacé que d'une heure dans sa course alors qu'ils leur semblaient que des heures s'étaient passées. Ils trouvèrent un édifice circulaire accessible par un escalier en pierre qui menait à une double porte en métal obsidien orné du symbole immaculé du soleil. A l'intérieur de l'édifice, une salle circulaire dont le plafond était soutenu par plusieurs colonnés disséminées sur le périmètre de la pièce. Au centre de celle-ci, un autel, une sorte de bloc de pierre dont le dessus était percé d'un motif circulaire évidé et dans le centre duquel un orifice circulaire s'y trouvait. Cet orifice semblait se prolonger verticalement pour avoir une forme cylindrique. Apparemment, un objet occupait auparavant cette partie évidé de la pièce. Uther fit passer sa dague dans l'orifice mais rien ne se produisit. Willbur inspecta l'autel mais n'y trouva aucun mécanisme. William influença le capitaine pour qu'il accomplisse un acte héroïque en plongeant sa main dans l'orifice mais rien ne se produisit.Ils remarquèrent par la suite des pas entrant et sortant de l'édifice qui n'était pas les leurs mais qu'il était impossible de pister à l'extérieur car ils avaient été recouverts par cette sorte de suie. Ils savaient qu'un autre village se trouvait à deux jours de marche au nord et décidèrent de s'y rendre. Ils retournèrent au village déserté, les chevaux tiraient sur le piquet où ils étaient attachés car l'ombre avait considérablement progressé pour s'approcher dans leur direction. Après les avoir détachés, ils se mirent en route en direction du second village. La plupart des villageois étaient sur le départ quittant les lieux emportant leurs liens les plus précieux. Ils connaissaient et évitaient les bois qu'ils avaient visités mais pas le temple, et ils n'avaient vu aucun étranger passer récemment dans leur village. C'était des hommes de leur village qui avait signalé ce qui était arrivé à l'autre village avec qui ils commerçaient auparavant. D'ailleurs des personnes de leur village qui y avait été, n'en était jamais revenu. La petite troupe décida de retourner à la capitale informer le souverain de leurs quelques informations et d'entreprendre des recherches auprès de l'érudit. Une fois sur place, le monarque fit vider sa cour pour les recevoir. Les informations lui furent donnés. Ils allèrent voir tous l'érudit qui avait pratiquement finir de lire l'ouvrage. Celui ci leur parla d'un exalté du nom de Chyol qui aurait enfermé le mal absolu dans ce fameux temple dans un bloc de pierre par une sorte de plateau en obsidien et en or il y a 1483 ans. Il aurait jeté un sort pour charger la nature de protéger contre ce mal absolu qui était au lieu de sa naissance. Le journal parlait d'un compagnon qu'il cite comme son ami, mais qui ne mentionnait pas son nom. Rien n'est mentionné sur ce mal absolu, si c'était un homme ou une créature. En la présence de ce mal, les morts marchaient. Il fut demander à l'érudit de chercher d'autres informations sur ce compagnon, et ce mal. Aucun partisan de ce mal n'était mentionné. Et personne hormis les membres de la cour ne pouvait consulter la bibliothèque du palais qui était la seule de la capitale. Le vieil homme sortit un autre livre appelé l'histoire de Cyriam qu'il commença à compulser. Corwin proposa de rencontrer les marchands pour voir s'il n'avait pas vu l'objet manquant dessiné dans le livre en attendant que l'érudit compulse ce nouveau livre. C'est ainsi que la petite troupe poursuivit ses investigations ....

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