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Le Monde du Jeu
12 janvier 2008

[Midnight] Une campagne de recrutement à mener et un mystère à résoudre

Une campagne de recrutement à mener et un mystère à résoudre

Epuisés, fourbus, blessés, nos héros reposaient sur le pont du vaisseau parmi maints cadavres …
Le vent s’est engouffré dans les voiles de lins, faisant crisser les cordages et les mâtures comme par enchantement …
La barre semble se diriger seule …Ils distancèrent rapidement leurs poursuivants …
Faisant rapidement le point autour d'eux, ils comptabilisèrent la perte de Zemlé et il semblait alors déjà difficile de consoler leur compagnon Waldham qui resta longtemps accoudé au bastingage de poupe regardant s’éloigner l’ïle d’Asmadar et la cité incendiée et mise à sac par les troupes de l’Ombre …

Après s'être reposé quelques temps, ils se livrèrent à la désagréable tâche consistant à jeter les cadavres par dessus bord ; une fouille rapide du navire leur rassura sur la quantité de vivres et d’eau potable : bien assez pour au moins 1 mois de navigation ...
Ce vaisseau faisant route seul sans la moindre interaction humaine vous laisse dubitatifs , le seigneur Miransil Féreniel épuisa sa magie sans réponse …Le vent des dieux , sans doutes, les portait vers la terre promise …
Trois semaines de navigation plus tard , la voix de Freya plantée en haut de la vigie résonna sur le pont : « Des oiseaux, je vois des oiseaux !!! La Terre ne dois plus être loin … »
Une heure plus tard, alors que le soleil se couchait dans leur dos, sa voix se fit à nouveau entendre : «  je vois une lumière droit devant, on dirait un grand feu, peut être un phare !!! »
Ce n’est que le lendemain matin, à l’aube que la terre leur apparut à tous … Une longue langue de terre plane, découpée en de nombreux îlots leur faisait face ; une citée resplendissante dont l’entrée du port passe sous les jambes d’un colosse de pierre gigantesque, celui-ci portait à bout de bras un brasero tout encore fumant (le fameux phare de la veille) … Des embarcations de toutes tailles couvraient les eaux côtières, petites chaloupes de pêcheurs, vaisseaux rapides à balanciers, lourdes caraques marchandes, galères de guerre …
Le soleil, bien qu’à peine levé brûlait déjà fort dans le ciel, et Alaan, torse nu, le salua en s’inclinant devant lui …
L’océan était d’un bleu indigo, parcouru de vagues d’écumes blanches, une légère brise poussait leur vaisseau en direction de l’entrée du port …Quand ils passèrent en dessous du colosse, leur mât principal sembla encore ridiculement bas et la statue titanesque les écrasait de toute sa majesté …Le vaste lagon qui servait de port était empli de vaisseaux de toutes sortes et de toutes tailles, et la cité qui s’offrait à leur vue les éblouissait de toute sa splendeur ; d’une taille impressionnante elle semblait s’étendre nonchalamment sur le rivage, escaladant une colline douce surplombée d’un palais aux dômes faits d’or pur …Partant des quais du port et s’éloignant sur la droite, une succession de constructions anciennes et de taille fort imposante dont les nombreux escaliers de pierre blanche et de marbre descendaient jusque dans les eaux du lagon …Sur la gauche des quais, une cité foisonnante et grouillante se répandait sur la surface des terres avoisinantes ; des constructions à plusieurs étages, en bois, en terre cuites, de toutes les couleurs , ocres, rouges, jaunes, blanches, beiges, bleues , vertes etc …Leur vaisseau accosta seul à un quai désert, un peu à l’écart du tumulte de la foule, les voiles se carguaient seules et le vaisseau s’arrêta seul, par la même magie qui l’avait mis en branle …Les voilà sur les quais, abasourdis de ce voyage « rêvé » …La réalité sembla reprendre le dessus quand ils furent accostés par 3 hommes en arme qui ressemblaient fortement à des miliciens : ils s’adressèrent à eux dans une langue que seul les Sarcosiens (et ceux qui parlaient leur langue) étaient à même de comprendre …Féreniel prit la parole et s’expliqua avec eux , plus tard il leur dira qu’ils désiraient savoir d’où venait ce vaisseau et qui en était le capitaine, Féreniel leur conta une histoire comme il sait si bien le faire et les embrouilla de telle sorte qu’ils repartirent dubitatifs …Ils apprirent de sa bouche le nom de la cité et celui de la nouvelle terre que vous veniez d’aborder : DORASTOR, capitale de l’EMPIRE de SAARC, sur le continent de SARCOSIA … C’est donc d’ici, qu’il y a 2000 ans, les « envahisseurs » Sarcosiens étaient partis pour conquérir le continent d’EREDANE Gagnant les premiers quartiers de la cité, ils décidèrent de prendre des chambres dans une auberge, conscient qu’il leur faudrait sans doutes passer ici quelques jours afin de mettre leurs plans futurs au point et d’en connaître un peu plus sur ces nouvelles terres et ceux qui les régissaient …Leur premier « choc » fut de se rendre compte à quel point la vie pouvait sembler merveilleuse dans un monde libre, sans les horreurs de la guerre, ni le joug des forces d’IZRADOR …La vie sur EREDANE devait ressembler à cela autrefois ….L’auberge où ils étaient descendus se nommait (en Sarcosien) « La Fleur des îles d’été », son patron , Randoss Tarantius était fort aimable, jovial même et surtout merveilleux cuisinier …Il se montra toujours de bons conseils et leur recommanda toujours à la bonne personne quand il s’agissait d’obtenir un renseignement …Grâce à lui, ils avaient appris que l’Empire de Saarc, n’avait plus d’empire que le nom, en effet, la lignée des empereurs s’était éteinte et c’était aujourd’hui un conseil de marchands qui dirigeait la cité et les terres qui étaient encore dominées par la politique de SAARC …Le conseil, constitué de 9 « sages-marchands » siègeait quotidiennement dans l’enceinte du vieux palais impérial, sur la colline . Le reste du continent, comme ils l’apprirent très vite, était grand comme 5 fois l’Île d’Asmadar, et était partagé en 7 provinces/Royaumes autonomes :
 
_ Au sud ouest, couvrant presque ¼ du continent, le vieil Empire de SAARC, avec pour capitale DORASTOR, la plus grande cité du continent et les Terres les plus fertiles …
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Au dessus (toujours à l’ouest), longeant le rivage ; la confédération d’ESHMIRIA , regroupant 5 « citées-état » de marchands parmi lesquelles , l’insolente ESHMIR, rivale de toujours de DORASTOR..
_ Le nord ouest du continent, montagneux et à la côte très découpée, recouvrait le royaume de Kohrn, terre des pieux chevaliers-dragons du Roi HOLSTER .
_ Le Nord et le Nord Est du continent est occupé par une vaste chaîne de montagnes escarpées et hostiles …
_ Au Sud EST s’étendent les vastes jungles de l’Empire de MASTICA où vivait reclus une vieille civilisation oubliée …
_ Au Nord de Saarc et de ces jungles, au cœur du continent une vaste steppe herbeuse, territoire des Hommes-Chevaux constitués en tribus barbares rivales et guerrières …
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A l’EST de cette steppe, le grand désert d’ANATOLIA, au nord-est duquel se situait le fameux Palais-Monastère de l’Ombre Verticale, à la frontière de Peloria.
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Enfin, la côte EST était bordée par la République de PELORIA.

Les populations du continent étaient en grande majorité constituées d’humains, quelques Gnomes vivaient dans les grandes cités, et des Halfelins dans les steppes ... Certaines tribus d’Hommes-Chevaux étaient de race Centaure et l’on disait qu’une ancienne cité naine serait cachée au cœur des montagnes du nord …Enfin, on parlait de trace de l’ancienne civilisation SEFRY dans le nord, près du Royaume de Kohrn .Quand ces noms étaient égrenés devant eux par Randoss l’Aubergiste, certains leur titillaient l’esprit , rappelant à leurs esprits des quêtes personnelles demandées par leurs dieux respectifs …

Quand aux dieux, justement, ils avaient appris que les vastes palais qui s’étendaient aux bords du lagon vers le sud étaient en fait des temples dédiés aux anciennes divinités des hommes , parmi lesquels SOL INVICTUS, HECATE, MENOTH et MAEGON

Après que chacun d’entre eux se soit rendu dans son temple respectif, et y fit preuve de dévotion, leur lien avec leurs dieux furent à nouveau rétablis ; ceux-ci s’empressèrent de leur rappeler l’objet de leurs quêtes respectives et leurs assurèrent que leurs pouvoirs grandiraient tout au long de leur séjour sur ce vieux continent …

Après plusieurs semaines passées dans la cité ils rencontrèrent Narjan, un riche marchand qui s’était intéressé à eux et les avait invité dans son palais, il faisait parti du conseil des neuf qui dirigeait Saarc; il portait toujours un masque de turquoise qui dissimulait son visage, il semblait être d’un âge certain et connaîssait de nombreuses choses du continent de Saarcosia, mais aussi d’ Eredane , au fil des jours, il s’était révélé un précieux allié et avait accepté de mettre à leur disposition sa fortune et son organisation afin de préparer une expédition permettant à chacun d’entre eux d’accomplir ses quêtes …

Lorsqu'ils l’interrogèrent sur ses motivations, il resta vague et énigmatique, et parlait sans accent sarcosien ; devant le danger que pourrait laisser planer ce mystère Féréniel décida d’avoir une entrevue en tête à tête avec le prince marchand et d’user de sa magie discrètement afin d’en savoir plus sur cet individu …

Quand il revint les voir, il semblait rassuré et leur confia de façon très énigmatique que Narjan serait un allié fidèle, sans en dire plus ….Celui-ci, informé de leurs intentions militaires et stratégiques, leur confia qu’il travaillait d'ores et déjà à la constitution d’une future flotte de transport …Celle-ci serait rassemblée au fur et à mesure dans l’ancien port de Darvish, au sud de l'Empire de Saarc, qui était aujourd’hui en grande partie abandonné depuis que Saarc ne communiquait plus avec l’ancien continent d’EredaneEt c’était à cet endroit que nos héros allaient se donner rendez-vous une fois leurs quêtes respectives accomplies …

Freyja sur ces entrefaites et avec l’aide des prêtresses d’Hécate put remplir la première partie de sa quête après quelques nuits passées dans les faubourgs malfamés de DORASTOR, elle finit par se faire accepter par l'Armée des Mendiants de Dorastor, une guilde de voleurs et d’Assassins dont elle devint au bout d’un mois le chef , ramenant ainsi sous vos bannières 1000 coupes jarrets redoutables ...
Puis ensuite, elle partie un beau matin avec un bateau pour les jungles du sud et l'Empire de Mastica ….

Waldham, quand à lui décida de partir pour le nord avec Thelarona , rejoindre le Royaume de Kohrn vers lequel il se sentait appelé ,  Narjan  affréta pour lui un navire marchand, un rude vaisseau rompu aux mers démontées du nord de Sarcosia 

Féreniel fit route avec lui dans un premier temps, il fut déposé en chemin dans le port d’Eshmir où sa quête l’attendait …

Alaan, lui aussi rejoignit une caravane appartenant à Narjan qui partait pour la lointaine Péloria via les steppes et le désert d’Anatolia

 L' année entière s’écoula avant qu’à Darvish ne se retrouve ses héros …

Freyja fut la première à arriver, à la tête de 5000 Guerriers Jaguers du vieil empire de Mastica, de farouches soldats à la peau cuivrée, aux muscles saillants, équipés d’armes recouvertes d’or et portant des peaux de félins tachetés sur le dos , elle y retrouva "La Chignole", son lieutenant, à la tête de ses 1000 coupes jarrets de Dorastor, l’Armée des Mendiants , constituée d’acrobates extraordinaires, de lanceurs de couteaux, d’assassins de tout poils et même de jeunes arkanistes .Elle fit rénover le vieux fort de la cité de Darvish pour y cantonner ses troupes et parfaire leur entrainement ….

Waldham la rejoignit ensuite, par les airs, sur le dos du dragon d’Or du Prince Falstaff de Kohrn, suivi de 200 chevaliers montés sur des Wivernes, la « crème » des seigneurs de Kohrndans leurs armures aux blasons multicolores …Il annonça à sa suite l’arrivée prochaine de 2000 Guerriers d’élite Sefrys, du Cairn de Dol Gaserath , portant des armures de mailles couleur argent, de cimeterres effilés et d’arcs longs puissants qui, comme prévu, émergèrent un beau matin d’une forêt proche de Darvish après un long voyage sous-terrain qui les vit traverser la moitié du continent …

Féréniel arriva quelques semaines plus tard, porté dans un palanquin en bois laqué par 6 hommes à la peau noire comme l’ébène dont le dos était recouvert d’une peau de lion .

Il « marchait » ainsi à la tête de 6000 piquiers enchainés par 10 les uns aux autres , aussi noirs que ses porteurs, équipés d’armures de bronze d’excellente facture et de longues piques de 5 mètres , leurs allures étaient fières et leur discipline d’acier, jamais le continent de Saarc n’avait connu pareille compagnie de mercenaire , on les disait invaincus ; c’était les fameux Immortels des Iles d'Eté ...

Des semaines passèrent sans nouvelles d’Alaan, parti dans la lointaine Péloria , quand un beau jour Narjan arriva à bord de sa rapide galère personnelle dans le port de Darvish , il était porteur d’une missive ; celle-ci écrite dans un langage ancien que seul Féréniel put traduire, indiquait que leur ami Alaan avait réussit, lui aussi, à gagner à sa cause les "Boucliers d'Or" de Pélor, 4000 fantassins lourds, 500 cavaliers lourds et 200 éclaireurs à cheval , une armée d’Hoplites tous dévoués au culte de Sol Invictus.

Mais , alors qu’il s’apprêtait à accomplir sa dernière quête en rejoignant le Monas tère de l'Ombre  verticale pour y recruter des moines guerriers, il appris qu’une terrible malédiction semblait avoir frappé le dit monastère et sa région et qu’il requérait l’assistance de ses compagnons pour résoudre cette énigme et finaliser sa quête …

Alaan fixait un rendez-vous à ses alliés dans 1 mois au caravansérail de Mekneth  , à la frontière de Péloria et du désert d’Anatolia, sur la route montagneuse du monastère …

Narjan , révélant ainsi ses talents d’Arcaniste aux yeux de tous, en invoquant un « portail dimensionnel » devant Freya, Waldham et Féreniel dans la grande salle de la forteresse du Port de Darvish, leur quartier général ; il les convia à traverser le portail qui les mèneraient à Mekneth …

Waldham tenta d'en savoir plus à propos de Narjan auprès de Féréniel mais sans succès. Le mécène révéla à Freyja qu'il portait ce masque à cause d'un visage défiguré. Ils franchirent donc le portail et aperçurent Alaan venant d'un relais abandonné courant dans leur direction. Il avait quelque peu changé. Il portait un grand manteau marron clair cousu de fils d'or et ne portait en dessous qu'un pagne en cuir, des bracelets d'or aux bras et chevilles. Son teint était halé. Il empoigne à bras le corps Freyja toujours aussi ravie de le revoir, et salua Féréniel et Waldham tout aussi chaleureusement. Il leur apprit que la cité aux murs blancs qui se trouvait derrière lui était en quarantaine. En effet, les boucliers d'or étaient en charge de ne laisser ni entrer, ni sortir personne pour enrayer l'épidémie. Il ajouta qu'une le ciel était depuis deux semaines était couvert alors que ce n'était pas la saison pour un tel climat. Une étrange maladie avait obligé les gens de la cité ainsi que les gens de la région alentour à venir trouver refuge dans l'enceinte de cette petite ville afin d'enrayer la propagation. Des rumeurs de corps crucifiés la tête en bas sur la route se trouvant entre le monastère et la cité étaient colportés. Une dizaine de corps avaient été brulés au total sur les deux milles habitants qu'abritaient la cité. Ils décidèrent de rentrer dans la cité afin d'enquêter en allant converser avec les sages de la cité à l'hémicycle, à l'exception de Waldham restait en arrière pour discuter avec Thelarona. Ils pénètrèrent dans un édifice octogonal par une grande porte ouverte. Ils s'entretinrent avec un des sages qui leur annonça que la séance allait bientôt être ouverte après qu'Alaan se fut présenté, ainsi que ses compagnons, en précisant qu'il venait de la part du tribain. La séance fut donc ouverte, et il fut demandé au chef de clan de faire un rapport sur l'évolution de la maladie dans leur quartier respectif. Ils purent prendre la parole et apprirent que le monastère était à huit heures de marche, que le clergé ne reconnaissait plus ce monastère comme faisant partie des leurs. Les premiers qui avaient été touchés étaient les deux seuls philosophes de la vie pour qui la maladie avait été foudroyante. Un vieux citoyen parla d'un démon dans les montagnes et nombre de ses concitoyens l'invectiva de se taire qu'il n'était qu'un vieux fou. Toutefois, cette histoire intéressa nos héros, et ils demandèrent de plus amples informations. Ils apprirent donc de la bouche du vieil homme qu'une partie d'une météorite se serait abattue il y a plus d'un siècle dans les montagnes. Les personnes qui s'y seraient rendus, ne seraient jamais revenu. Les animaux vivant à proximité aurait été pervertis et seraient devenus agressifs. L'Empereur envoya son plus grand seigneur de justice, un homme avec des ailes dans le dos. Mais lui aussi fut perverti, une armée entière ainsi que les moines fut nécessaire pour le vaincre. Nos héros se rendirent auprès des malades afin de les ausculter, Féréniel inspecta un homme fiévreux à la peau pâle, grelottant, crachant du sang, avec des tâches brunes sur le corps. Après diagnostic, l'arcaniste dit à ses compagnons qu'il s'agissait bien de la peste noire. Pour que la milice les laisse partir, il ausculta ses compagnons et soigna magiquement Alaan qui semblait avoir été infecté. Ils se rendirent de nouveau à l'hémicycle pour demander la permission d'inspecter la maison des philosophes. Ils y furent conduits et commencèrent leurs recherches. L'endroit était poussiéreux, des restes d'un repas sur une table indiquait par ses moisissures le passage du temps depuis le décès du propriétaire. Freyja découvrit dans le réservoir qui servait à récolter l'eau de pluie, un paquet constitué d'un tissu noir fermé par une épingle d'argent qui dégageait une odeur de charogne. Alaan sortit l'étrange colis à l'aide d'un couteau de cuisine, et ils y l'ouvrirent, ils y trouvèrent un rat mort. Féréniel détecta des traces résiduels de magie sur cet étrange colis. Ils trouvèrent un second paquet similaire chez le second philosophe. Ils firent des investigations chez les autres malades, mais c'est Freyja qui trouva dans un réservoir principal servant à toute la ville un paquet similaire. Ils informèrent les sages de la contamination des réservoirs d'eaux, des mesures furent prises pour empêcher quiconque de continuer à y boire, et de purifier les réservoirs. Les marchands d'Esmirs étaient suspectés car c'était eux qui approvisionnaient. Ils apprirent qu'un prêtre de Sol In Victus n'était jamais arrivé en ville et que cela ne lui ressemblait pas. Alaan donna des ordres pour qu'on l'informe sur le prêtre et sur le monastère à ses hommes. Entre temps, Waldham vint les rejoindre et apprit de leur bouche la progression de leur enquête. Féréniel pendant cinq jours se mit en devoir de soigner les malades, il en sauva près d'une cinquantaine sur une soixantaine. Alaan leur fit rencontrer le tribain, un homme massif, large d'épaules à la musculature développé. Il portait une barbe bien coupé.
Alaan fut informé que le pont surplombant la falaise et menant au monastère était détruit. Le fameux prêtre avait bien quitté sa cité il y a une semaine en plus de venir à cette cité, il devait porter un message important au monastère et depuis son départ, il n'était donc pas passer par la cité. Ils décidèrent donc de prendre de la corde en vue de leur voyage pour le monastère. Sur le chemin à dos de cheval, ils découvrirent les fameux crucifiés et après inspection, Féréniel détecta le premier une trace en forme de losange à la base de la nuque du malheureux dont le corps avait été vidé de tout liquide y étant présent. Au bout de quatres heures de route, ils arrivèrent en face du monastère. Un vide de trente mètre de long les séparait de l'entrée du monastère. A une quinzaine de mètres, un vestige de la colonne soutenant à mi chemin le pont demeurait. A cause du vent et sans doute de l'endroit, les chevaux commencèrent à s'agiter et à paniquer. Seul Waldham réussit à maitriser sa monture et à l'attacher à un olivier, les montures de ses compagnons après avoir jeté à bas leurs cavaliers avaient pris la fuite. Alaan essaya d'annoncer leur venue avec un rayon de lumière conféré par Sol In Victus, mais apparemment, la magie divine semblait rencontrer une résistance en ces lieux, et donc y faire appel y semblait des plus difficiles. Waldham à partir du sol façonna un petit pylone de pierre pour y attacher l'une des extrémités de la corde. Alaan décida de faire appel à son pouvoir de marche dans les airs et les porta un par un de l'autre côté. L'autre extrémité fut fixé au sol par un stylet n'ayant pas d'autre endroit pour l'y fixer. Le maraudeur demanda de monter la garde près de la corde. Ils inspectèrent la porte en bois brulé cherchant des pièces ou une magie insidieuse mais ne trouvèrent rien. La porte était fermé par des madriers à l'intérieur. Freyja décida de se rendre derrière la porte en "sautant" dans les ombres. Quelques instants plus tard, elle leur dit qu'elle n'avait pas eu le temps de soulever le madrier car il y en avait trois et qu'elle avait vu un gnome menaçant aux allures de bouffons. Celui ci lui avait parlé de ses molosses et avertit de ne pas continuer. Féréniel fit appel à sa magie à trois reprises pour lancer déblocage et retirer les trois madriers de leur emplacement. Une fois à l'intérieur, ils ne virent aucun gnome. Waldham en tête suivi d'Alaan, de Féréniel, puis de Freyja inspecta le sol pour y déceler la présence ou l'absence de piège. Devant eux s'offrait un couloir ne pouvait laisser passer qu'une personne de front, un peu plus loin le couloir semblait s'élargir. A leur droite et à leur gauche, deux autres couloirs qui bifurquaient. Le maraudeur avança en direction de l'élargissement, il aperçut sans s'y avancer quatres statues de moines en pierres armés de bâton et dans différentes postures. Il prit Etoile du sud à la main et se concentra, il découvrit grâce à sa lame la présence de magie sur les statues et en avertit ses compagnons. Ils firent demi tour et empruntèrent le couloir de gauche, toujours en sondant le sol. Ils arrivèrent en vue de ce qui était apparemment une pièce plongé dans des ténèbres magiques. Waldham tenta de les dissiper avec Etoile du Sud mais sans succès. Féréniel détecta une magie d'évocation et d'illusion dans les lieux. L'arcaniste ayant jeté cette magie était puissant. Il fit appel au pouvoir de vision lucide de son bâton. Il informa ses compagnons que le sol était couvert d'une illusion masquant certaines endroits du sol qui était des trous d'une profondeur insondable et une alcôve dissimulée elle aussi par illusion. L'arcaniste partit en éclaireur évitant les trous, et trouva un passage secret dans l'alcôve qu'il ouvrit. Une pièce se trouvait derrière apparemment, mais plongé dans un noir naturel la salle précédente n'ayant aucun éclairage pouvant l'aider à distinguer quelque chose.
Que leur réservait comme surprise ce monastère ? Qu'allait il y découvrir ? Cet endroit allait il être leur tombeau ? La lumière a toutes ses questions se fera sous peu, mais pour l'instant, il vous faudra un peu patienter en étant plongé dans une noire incertitude comme nos héros.

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