[Arkeos] Enquête en territoire allemand

Enquête en territoire allemand
Nos chercheurs de trésor prirent donc l'avion pour se rendre à Berlin. Ils prirent un premier vol de Bombay jusqu'au Caire qui dura trente heures, puis du Caire jusqu'à Paris, le vol dura vingt deux heures supplémentaires et enfin, de Paris jusqu'à Berlin, ils atterrirent après six heures de vol. C'est donc en ce 7 novembre 1935 vers 17 heures qu'ils atterrirent dans cette ville allemande. Après s'être renseigné auprès d'un chauffeur de taxi sur la rue Baker Strasse auquel était envoyé le courrier de réponse adressé à Einrich Mohl, celui ci leur répondit qu'il ne connaissait pas cette rue. Ils décidèrent donc de se rendre dans le centre ville en prenant les transports en commun. Ils purent apercevoir dans la ville différents étendards aborant le symbole de la sovatinska qui ressemblait à celle aperçut sur la mosaïque du temple, bien que l'orientation des extrémités et l'inclinaison étaient quelques peu différentes. Des hommes en uniforme marron était présent dans les rues, c'était des policiers. Ritter s'adressa à l'un d'eux pour connaître la poste la plus proche. Celui ci lui indiqua la poste centrale qui se trouvait à quelques rues de là. Une fois entré, Ritter s'adressa à une femme tenant un des guichets, celle-ci ne connaissait pas cette rue. Miss Baker demanda où était acheminé le courrier auquel l'adresse était fausse. La jeune femme leur répondit qu'il fallait qu'ils s'adressent à son collègue à l'étage. Une fois monté, Ritter parla avec l'homme qui était en compagnie d'un soldat de seconde classe. Il demanda l'identité de Ritter qui présenta ses papiers, l'homme vérifia son nom dans un carnet. Il l'informa que l'adresse de dérivation pour ce courrier était le 24 Lizenburger Strasse. Après avoir déposé leurs maigres affaires et prit des chambres individuelles dans un hôtel, Ritter accompagna Valin jusqu'à une armurerie de chasse où celui ci acheta un couteau de chasse ainsi qu'un maüser 1880. Dans la soirée, ils se rendirent à la rue indiquée et se trouvèrent devant un bâtiment gardé par deux soldats de base, c'était un bâtiment militaire. Celui ci arborait une plaque indiquant que c'était l'administration de la Schutz Taffel. Ritter resta en arrière pour discuter avec les plantons alors que les autres retournaient à l'hôtel. Les soldats n'était stationnés ici que depuis deux mois, il ne connaissait pas Einrich son supérieur, et le bâtiment était ouvert à huit heures. Il retourna rejoindre ses comparses et les informa de ces maigres informations. Il fut décidé que Ritter irait en compagnie de Miss Baker s'informer dans le bâtiment. Ils durent passer à un guichet où Ritter présenta ses papiers ainsi que Miss Baker comme il présenta comme sa petite amie. Il leur fut remis des laisser-passer et purent se rendre à un bureau où un sergent les attendait. Celui ci ne pouvait pas les renseigner sur Einrich Kenfler. Il fallait s'adresser à son supérieur dans la section Graubraüber. Après s'être changé et mis en tenue militaire sur les recommandations du sergent, Ritter entra en compagnie de miss Baker dans le bureau de l'officier lorsque le sergent lui ouvrit après l'avoir annoncé. L'officier demanda qui elle était et demanda qu'elle sorte. Ritter dit qu'il avait été séparé de son officier durant leur expédition en Inde, et qu'il souhaitait le contacter. Miss Baker pendant ce temps là écoutait à la porte. L'officier demanda où il était descendu. Ritter répondit qu'il a été un hôtel. Le gradé étonnait dit qu'on lui assignerait des quartiers. Ritter répondit qu'il avait prit un hôtel pour sa petite amie ajoutant des commentaires graveleux et machistes pour justificer ce fait. Durant la conversation, le gradé avait parlé de Latzkan, ce qui signifiait péniche en allemand. L'officier ajouta qu'on l'avertirait ce qu'il devait faire par la suite et que l'on informerait les autorités supérieures de son retour. Nos deux enquêteurs ressortirent donc bredouille alors que Ritter informait la journaliste qu'il avait du broder sur sa personne. Sur l'idée de Valin, Ritter retourna au bâtiment pour connaître l'acheminement du courrier, mais il lui fut rétorqué qu'il n'avait pas les autorisations pour avoir accès à cette information. Miss Baker en compagnie de Suresh décidèrent de se rendre à une université d'histoire pour parler avec un professeur dont les recherches se tournaient vers l'Inde. Elle se présenta comme la journaliste qu'elle était au professeur Furchen qui commença son discours endiablé et fanatique sur les aryens, les descendances abâtardies, le lien entre la religion et la science. Il parla des différentes recherches et fouilles qui lui était transmise. Elle demanda si elle pouvait voir ces écrits. Il répondit qu'il lui enverrait un exemplaire de son livre une fois qu'il serait fini. Elle lui donna l'adresse de son journal. Le professeur les quitta car il avait un autre cours à donner. Ils décidèrent de se rendre à son bureau. Miss Baker force la porte du bureau alors que Suresh restait dans le couloir à faire le guet. Elle réitéra le crochetage sur un tiroir du bureau fermé à clé. Elle trouva un gros manuscrit comportant des notes écrites ainsi que d'autres tapés à la machine qui portaient sur les différentes fouilles. Elle trouva une note mentionnant la Latzkan, et la photo d'un gros oeil semble t il en pierre avec deux paupières. Ils repartirent avec la note et la photo. Suresh remarqua d'après l'éclairage de la photo que l'oeil ne semblait pas être fait dans de la pierre mais autre chose. Après avoir informé leurs comparses de leur découverte, il fut mis en évidence que la péniche avait été déjà mentionné deux fois. Ils décidèrent donc d'orienter leur enquête de ce côté ci, et décidèrent de se rendre au port pour savoir où elle était stationné. Ritter interrogea un planton posté à la capitainerie mais celui ci ne savait rien, il entra dans le bâtiment et parla avec un officier de la Kriegsmarine qui ne savait pas de quoi il parlait étant donné que Ritter ne savait pas où allait cette péniche, ni d'où elle venait, ni où elle allait. L'officier lui dit de se renseigner auprès de ses supérieurs. Ils décidèrent sur l'idée de Miss Baker de téléphoner au professeur pour que celui ci les conduise à la péniche. Ils louèrent deux voitures sur la suggestion de Valin pour la filature. Elle se fit donc passer pour la secrétaire de l'officier Einrich Kenfler prétextant que le gradé attendait le professeur à la péniche, qu'il était le responsable de la Graubraüber. Le professeur rétorqua que ce n'était pas lui le responsable et qu'il voulait parler à Kenfler. Elle lui rétorqua qu'il était déjà parti. Le professeur demandait où était la péniche, elle répondit qu'i devait le savoir mais cela ne semblait pas le cas. L'universitaire dit donc que Kenfler devait le rappeler. Ils avaient fait chou blanc. Miss Baker eut soudain un éclair de génie en disant qu'on devait surveiller l'administration pour savoir où était livrer les colis ainsi ils trouveraient sûrement où était la péniche. Le chargement des camions se faisant devant le bâtiment, ce qui y était chargé était donc visible. Ils arrivèrent donc dans la Zellerstrasse après une filature en voiture près d'un canal de la spree, le Schwierersthral, où une péniche faisait le plein à un dépot de fioul gardé militairement et où les militaires de la Kriegsmarine profitaient de cet arrêt pour charger les colis du camion. Il n'avait pas de route qui longeait ce canal, mais après avoir suivi la péniche à pied, ils comprirent que la péniche faisait un intinéraire en forme de boucle via le canal et se réapprovisionnait au même endroit à différentes heures à 9 heures, 14 heures, 19 heures, minuit et 5 heures. Dans la journée, au matin, des civils et militaires y montaient à 9 heures et en sortaient à 19 heures. Il y avait trois gardes sur la péniche lorsque ceux ci s'arrêter pour du fioul. D'après ceci indiquait un réservoir réduit et donc une partie de la péniche devait servir au stockage. Ils décidèrent donc de se rendre de nuit à minuit sur la péniche depuis un  pont surplombant le canal au moment où la péniche passait en dessous et ralentissait à l'aide de cordes. Affublé donc de leurs habits sombres, ils entamèrent leur descente, tous réussirent excepté Miss Baker qui tomba à l'eau. Ritter lui jeta une bouée et la hissa. Malheureusement, leur présence sur le pont fut décelé par le pilote qui semblait s'adressait à quelqu'un. Deux soldats armés émergent des escaliers de part et d'autre de la cabine de pilotage. Les deux gardes étaient armés de mitraillettes. Miss Baker décida de ne pas se hisser mais de longer le haut de la coque de la péniche. Entre temps, Suresh avait couru en direction d'un des gardes. Valin mit en joue le second avec son fusil. Suresh réussit à dévier le canon de l'arme du soldat quand il arriva à sa portée. Valin fit mouche tuant net le soldat. Alors que Ritter rejoignait Suresh celui ci avait réussit à mettre inconscient le second soldat. Gordon jeta un oeil dans l'escalier et fut accueilli par une rafale de mitraillette alors que Ritter avait dit au pilote de stopper les machines et avait assommé celui-ci. Ritter prit un des soldats mort comme bouclier et se rua dans les escaliers suivi par Suresh. Il se déplaça rapidement comme s'il glissait sur le sol distançant quelque peu l'hindou et jeta le corps du soldat mort sur le garde armé de la mitraillette. Suresh se rua vers le second. Tous deux furent rapidement neutralisé, alors que Valin amenait en bas le corps inconscient du pilote. Une porte donnait vers une autre pièce, elle fut ouverte chacun se mettant de côté. Elle était plongé dans le noir, Gordon chercha à tâtons et alluma. Il découvrirent une pièce meublé comme une salle de travail avec quatre grosses armoires et des bureaux. Différentes cartes accrochées aux murs indiquaient par des épingles les sites de fouille et de recherches. Miss Baker réussit à forcer une armoire, ils y découvrirent différents classeurs. Des noms y étaient cités suivis de lettres entre parenthèses : H, T, V, G, W, D, B. Le W était le plus fréquent, et le T était le moins présent. Ritter indiqua que les lettres faisaient références à des sections, le W correspondait à Werewolf par exemple. Un télégramme indiquait qu'Einrich passait par Londres et qu'il avait envoyé des zils par colis. Une feuille intitulé AIO indiquait l'emploi du temps de Roosevelt. La journaliste s'empara du document. Le nom de Ritter Weiss était cité avec un W entre parenthèse dans la liste des noms. Il y avait de nombreuses références au projet A. Il y avait une note parlant d'une demande d'informations sur les indiens d'amérique, il y avait une exposition à Bruxelles, et il était mentionné qu'il y avait une possibilité de relation avec le projet A. Il y avait aussi Falicon en France sur une autre note avec une demande de recherche pour le projet A. Dans la pièce à coté, après avoir passé la porte, ils découvrirent une grande table sur laquelle était posée deux zils, ainsi qu'une boite en bois ouvragé et quatre grosses armoires en fer cadenassés de part et d'autre. Gordon ouvrit la boîte en bois et y vit un crâne en cristal de taille humaine portant le signe proche de la stavinska sur le haut du crâne alors que Valin s'emparait des zil. Ils remarquèrent qu'il y avait une petite porte au fond de la pièce d'où cette fois ci émanait une lumière. Celle ci ouvrit pour laisser émerger un individu pliait en deux pour pouvoir passer la porte. L'homme à l'aspect de néantherdal faisant deux mètres cinquantes de haut au regard vide continua à avancer. Il portait un pantalon et sur ses épaules une peau de loup tenue par un aigle en or portant le symbole de la Stavinska. A la ceinture pendait une hache et un couteau de part et d'autre de cette montagne de chair et de muscle en mouvement. Derrière lui, émergèrent deux individus similaires. Le premier porta la main à sa ceinture s'emparant de sa hache. Suresh frappa l'individu à l'aide de ses lames courbes, tranchant les chairs, mais l'individu ne semblait pas réagir aux blessures. Ritter se rua au corps à corps frappant du poing l'homme blessé et cette seconde blessure sembla suffisante pour l'achever. Les deux autres individus semblèrent émerger de leur apathie et bouger avec une plus grande vitesse, Gordon fit feu avec le Lüger qu'il avait récupéré sur un soldat et fit mouche sur un des autres assaillants. L'individu blessé se dirigea vers Ritter alors que celui en bonne santé alla en direction de Suresh. Ritter esquiva l'attaqua de la hache et du couteau de son assaillant, malheureusement ce ne fut pas le cas pour Suresh qui eut son flanc profondément entaillé par la hache. Valin à l'arrière sûr de lui décida de tirer à l'aide de son fusil pour aider Suresh et réussit à abattre son assaillant sans toucher son comparse. Ritter quand à lui réussit à abattre de ses poings son adversaire déjà blessé. Cette dernière pièce n'abritait que les quartiers de ces mastodontes. Les armoires cadenassés ne pouvait être forcé. La péniche sembla percuter quelque chose, un son sourd venait de se fair entendre. Ils forcèrent une seconde armoire où ils trouvèrent des documents traitant des différentes religions existantes. La plupart de nos enquêteurs s'en emparèrent de diverses. Ils s'aperçurent en jetant un oeil dehors que la péniche avait buté contre le pilier d'un pont et que cela avait attiré l'attention de policiers qui s'y trouvaient. Après avoir mis les divers documents qu'ils avaient pris dans la boîte en bois pour les protéger de l'eau, qu'ils transportèrent sur une bouée, ils longèrent la coque pour se dissimuler des regards et partirent à la nage avec des bouées pour rejoindre un escalier donnant sur le canal par lequel remontait. Après être retourné à l'hôtel, ils décidèrent qu'ils se rendraient à Bruxelles pour l'exposition, cette piste semblant donné le plus de chances de succès, Londres et la France n'étant pas assez précise pour des recherches. Ils prirent donc le train vers leur nouvelle destination ...